By Sphera’s Editorial Team | juin 21, 2022

Le protocole sur les gaz à effet de serre (GES) classe les émissions de gaz à effet de serre en trois groupes ou « catégories ». La catégorie 1 couvre les émissions directes provenant de sources possédées ou contrôlées, tandis que la catégorie 2 comprend les émissions indirectes issues de la production d’électricité achetée, de vapeur, de chauffage et de refroidissement consommés par la société déclarante. La catégorie 3 quant à elle comprend toutes les autres émissions indirectes de la chaîne de valeur d’une entreprise..

Étant donné qu’elles font généralement l’objet de rapports d’entreprise, les catégories 1 et 2 disposent d’une base de données mature pour leur mesure et leur évaluation. En revanche, la quantification, la réduction et la déclaration des émissions de catégorie 3 présentent davantage de difficultés.

Que sont les émissions de catégorie 3 ?

Le Protocole GES identifie les émissions de catégorie 3 comme toutes les émissions indirectes qui résultent d’actifs qui ne sont pas contrôlés ou possédés directement par l’organisation mais qui se produisent dans sa chaîne de valeur. C’est pourquoi on parle souvent d’« émissions de la chaîne de valeur », et ses sources peuvent inclure les émissions des activités en amont et en aval de l’organisation.

La norme de comptabilité et de déclaration de la chaîne de valeur de l’entreprise (catégorie 3) du protocole GES regroupe les émissions de catégorie 3 en 15 catégories dédiées qui incluent les activités commerciales communes à de nombreuses organisations. Ces catégories donnent aux entreprises un cadre pour mesurer, gérer et réduire les émissions dans des domaines clés de la chaîne de valeur d’une entreprise.

Certaines des catégories de la catégorie 3 (par exemple, les voyages d’affaires et les déplacements des employés) sont plus faciles à quantifier que d’autres (par exemple, les biens et services achetés ou l’utilisation de produits vendus), et les 15 catégories ne sont pas toutes pertinentes pour chaque entreprise. Voici quelques exemples des catégories les plus importantes en amont et en aval :

  • Biens et services achetés (axés sur la chaîne d’approvisionnement en amont)
  • Transformation et utilisation des produits vendus.
  • Transport et distribution en amont et en aval
  • Les déchets générés par les opérations et le traitement en fin de vie des produits vendus.

Pourquoi la comptabilisation des émissions de catégorie 3 est-elle si importante ?

Selon le secteur, les émissions de la chaîne de valeur peuvent représenter jusqu’à 80 % de l’impact environnemental global de votre entreprise. C’est pourquoi elles jouent un rôle important dans une stratégie de décarbonation durable, fondée sur des données scientifiques en vue du net zéro.

Qu'est-ce que la comptabilisation des émissions de catégorie 3

Étant donné que les émissions de catégorie 3 ne sont pas directement sous le contrôle d’une entreprise, elles sont difficiles à évaluer. Mais les entreprises ne peuvent plus se permettre de les contourner ou de les ignorer. Les émissions de catégorie 3 doivent être quantifiées sur la base de données industrielles fiables et de la bonne manière. En l’absence d’une stratégie appropriée pour les émissions de catégorie 3, la réputation des entreprises pourrait se retrouver entachée pour cause de blanchiment écologique, de coûts d’investissement élevés, de risques financiers, voire de perte de leur « permis d’exploitation ».

Autres ressources

Tenir la distance – tracer la voie vers le net zéro
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Brochure sur la feuille de route de la décarbonation ciblée des émissions de catégorie 3, vers un bilan net zéro.

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